Biographie exutoire
La vie parfois nous met face à des épreuves, des moments difficiles. Une déception, une séparation, la discrimination, mais aussi un traumatisme, un accident, une maladie, un viol. Nous n’avons d’autre choix que d’essayer de les surmonter et d’aller de l’avant. Mais c’est dur de se reconstruire lorsque nos fondations sont atteintes, lorsque quelque chose se brise à l’intérieur…
La biographie exutoire vous permet de vous libérer d’un fardeau tout en partageant avec les autres votre combat.
Votre victoire pourrait être la leur, aussi.
Dans quelles circonstances on peut se soigner en écrivant son livre ?
Surmonter un traumatisme
Parvenir à regarder en face le passé, récent ou lointain, et creuser avec lucidité dans les événements douloureux est le premier pas pour vous libérer de vos chaînes. Ce travail de fouillage émotionnel aide le cerveau dans la transformation des informations à l’origine d’un traumatisme. Ce dernier ne disparaît pas, évidemment, mais notre cerveau parvient à dissocier le souvenir traumatisant de l’émotion, afin que cette dernière n’entraîne plus de souffrance. C’est ce que l’on appelle la cicatrisation psychique. Si vous avez vécu un événement douloureux – un abus, un viol, la discrimination, la violence – vous découvrirez à quel point cela fait du bien de mettre votre souffrance noir sur blanc. Quant à moi, je serai à vos côtés pour vous aider à trouver les mots à mettre sur vos blessures. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cela fait du bien.
Surmonter la maladie
« Il m’est arrivé de sangloter pendant deux heures sans pouvoir m’arrêter, parfois même dans la rue, en essayant de me cacher. Je pensais que ça n’allait jamais s’arrêter et que j’allais me vider, en pleurant comme ça ! Tout ce que je voulais, c’était que ça s’arrête ». Jennifer venait d’apprendre qu’elle était atteinte de sclérose en plaques. À une époque à laquelle l’injonction de tout « gérer », y compris ses émotions, est omniprésente, l’annonce d’une maladie grave est un cataclysme qui se double d’une interrogation. Puis, Jennifer a décidé de vivre, tout simplement. Et de parler de sa maladie. Et d’écrire. Au fur et à mesure que les lignes se remplissaient de mots, le poids sur ses épaules s’allégeait, comme si une partie de son fardeau se transférait dans les pages…
Surmonter l’absence
Faire son deuil. Aller de l’avant. Il faut du temps. Des injonctions révélatrices de notre rapport à la mort. On dit aussi guérir d’un deuil, comme s’il s’agissait d’une maladie. Venir à bout de la plus déchirante souffrance à laquelle, tôt ou tard, nous sommes tous confrontés, c’est un travail. La cicatrisation ne se fait pas toute seule, avec le temps. Ce processus de reconstruction psychique est propre à chacun. Quoi qu’il en soit, il ne s’agit pas d’oublier. Au contraire. Les êtres que nous avons aimés et qui ne sont plus là, nous ont laissé une preuve tangible de leur passage. Et cela, personne au monde ne pourra nous l’enlever. Si vous sentez le besoin de fixer sur le papier votre douleur, l’histoire de la personne disparue, faites-le. Avec moi ou sans moi. Il ne s’agit pas de vous débarrasser d’un chapitre de votre vie, il s’agit d’en écrire un nouveau. Il ne s’agit pas de tourner la page. Seulement d’en écrire une nouvelle.
Le livre 19 tonnes de Thierry Vimal, un récit poignant d’une douleur inimaginable